Dear Aaron, Mariana Zapata | Revue, spoilers et autres informations interessantes

Avant que nous allions plus loin, je me dois de te prévenir, o lectrice (ou lecteur) que ce qui va suivre contiendra des spoilers.

De quoi parle-t-on ?

Dear Aaron, Mariana Zapata | Revue, spoilers et autres informations intéressantes > Couverture du livre > Coffee Talk and Cookies

Titre VO: Dear Aaron
Titre VF: N/A
Auteur: Mariana Zapata

Résumé : Ruby Santos et Aaron Tanner Hall font connaissance grâce à la fondation ‘Help a Soldier’. Le principe est simple, des personnes volontaires sont appairées avec des soldats en mission pour leur permettre de garder des contacts avec le monde extérieur et leur remonter le moral dans des moments qui peuvent être durs. Pourtant, l’histoire commence assez mal. Ruby envoie une lettre. Un email. Puis deux, puis douze. Aucune réponse. Finalement, au moment où elle s’apprête à lâcher l’affaire, elle reçoit une réponse. A partir de là, ils échangent des centaines d’emails, puis de messages instantanés au cours d’un peu plus d’un an. Ils partagent des blagues, des surnoms, des moments difficiles. Et inévitablement, ils deviennent de plus en plus importants l’un pour l’autre. Sauf qu’ils ne sont toujours jamais rencontrés et ne savent même pas à quoi ressemble l’autre. Mais les choses sont sur le point de changer. Aaron est en permission et il propose à Ruby de le rejoindre pour un voyage impromptu entre amis.

Quelques petites precisions

Type d’ending: Happy. Lecture sûre pour ceux qui, comme ma soeur, ne veulent pas entendre parler des histoires tragiques.

Genre: Romance

Type de romance: Slow burn (4) (mon prefere), Friends to lovers

Le ton de l’auteur: Assez leger et tres drole

Narration: C’est la que les choses intéressantes commencent. La première partie du roman est épistolaire se partageant entre lettres, emails et chats. Puis, on se retrouve dans les pensées de Ruby racontées à la première personne.

Note : 1 sur 5.

Indice lacrymal (1) : Mis à part quelques larmes versées à des moments un peu difficiles, ce livre peut être lu sans risque dans les transports en commun ou lors de votre pause déjeuner avec vos collègues pas loin.

Note : 0.5 sur 5.

Indice de Penelope (2) : Mis à part un certain personnage qui n’apparaît même pas dans la timeline du roman (*tousse* Hunter *tousse*), ce roman était plutôt calme niveau excès de colère.

Note : 4.5 sur 5.

Indice de fluff (3) : Ce roman m’a fait fondre quasi-litteralement, peu importe s’il s’agit de ma première lecture ou de la quatrième. Et pourtant, jamais il ne tombe dans l’excès.

Nombre de lectures : 4

Les personnages

Aaron Tanner Hall

Age: 27 ans

Profession: Militaire

Mon avis ? Je suis tombée un peu plus amoureuse d’Aaron au fil des lignes et des pages. Il n’est pas parfait, loin de la, mais sa relation avec Ruby, son envie de la protéger sans jamais la sous-estimer … Je ne blâme pas Ruby d’être tombée amoureuse de lui avant même de l’avoir vu.

Ruby Santos

Age: 23/24 ans

Profession: couturiere

Mon avis ? Ruby est adorable. Elle manque cruellement de confiance en elle à cause de plusieurs expériences passées et cela peut l’amener à se remettre en question dans des moments qui paraissent limpides pour d’autres. Je sais que ce manque de confiance en elle n’a pas forcément plu à tout le monde, mais je me suis retrouvée dans ses doutes et surtout, elle les aborde toujours avec humour. Ses répliques ou ses monologues intérieurs m’ont plusieurs fois fait éclater de rire grâce à sa façon unique de voir les choses. Elle est attendrissante, drôle, un peu névrosée, unique.

D’accord mais de quels types de personnages s’agit-il ?

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Quelques extraits

J’ai adoré ce livre et donc j’avais enregistré de nombreux entraits (environ 75) en le relisant pour cet article, mais je me suis contenue et en ai sélectionné quelques-uns. Comme ce livre n’a pas encore été traduit en français (en tous cas que je sache), tous les extraits sont en anglais.

Hi Aaron,

I’ll tell you what happened with the other soldier if you insist. He started sending me « crotch » shots (or if you want to be technical, the words I’m looking for rhyme with « tick licks »), and asking for some in return (not « tick » pics but you know what I mean). There’s only so much I’m willing to do for my country. Nudies isn’t one of them. Please excuse me for talking about private parts. You asked.

My mom is a hell of a woman. I’ll send you a picture as long as you promise not to become my new stepdad. I like #4.

Mosquitoes that know how to get under nets? Mice and snakes? How can I say this? No thank you? You would think, because of Sylvester, I’d be okay with mice, but that is a negative. Snakes? No way, Jose.

No, still haven’t finished my online [dating] profile, but I will. What is with you and me going to church? Have you ever been to church? […] There are no single guys in church! What is this? The 1800s? Lol. Single men don’t go to church period, at least not any at the churches I’ve ever gone to. Give me a break. Do you know anyone who does? I bet not. I’m better off trying to pick up a single dad at my niece’s school. Now that I think about it, I could be a good stepmom.

Ahall80: What time you usually wake up?

RubyMars: I plead the fifth.

Ahall80: I see how it is.

Ahall80: Am I being too familiar now?

RubyMars: No, you’re just like I expected.

RubyMars: 🙂

RubyMars: How’s the constipation?

Ahall80: …

RubyMars:…

Ahall80:…

RubyMars: No? You didn’t like that question?

Ahall80:…

Ahall80: Did you finish your dating website profile?

RubyMars: I’ll take it you’re still constipated.

« I was a goner from the first time you gave me hell. » Aaron smiled. « Maybe even before then. »

Le mot de la fin

Alors après toutes ces informations, qu’est-ce que j’ai vraiment pensé de ce roman ?

En le commençant, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, surtout que Ruby parle dans le vide durant un mois. Et puis sans m’en rendre compte, je suis rentrée dans l’histoire jusqu’à ne plus pouvoir m’en détacher. Comme je l’ai dit plus haut, ce livre m’a fait rire comme je ne m’y attendais absolument pas, après tout ce n’est pas forcément le cas de toutes les romances. Mais ce n’est pas tout, cela n’aurait pas suffi seul pour hisser cette fiction dans mes le top 10 de mes romans préférés.

En incurable romantique, j’adore les romans d’amour, même si certains clichés sont assez persistants. Je ne vais pas dire que Dear Aaron est complètement original et innovant, parce que ce serait assez exagéré. Cependant. Mariana Zapata se distingue sur plusieurs aspects.

Tout d’abord, même les romans épistolaires ne sont pas exactement une nouveauté, l’usage qu’en fait Mariana Zapata est assez intéressant. En effet, elle utilise ce faisceau pour permettre d’apprendre à connaître les personnages mais également marquer le passage du temps et les événements qu’ils traversent. Il faut se rappeler que plus d’un an se passe entre le début et la moitié du roman et qu’elle réussit à y intégrer plusieurs épreuves pour chacun d’entre eux.

Ensuite, un autre gros élément qui rend cette histoire chère à mon cœur, ce sont les personnages. Je sais que certaines personnes ont eu du mal avec Ruby, notamment parce qu’elle se remet toujours en question. Est-ce que j’aurais aimé que Ruby ait plus confiance en elle ? Oui, bien sûr, ça me fendait le cœur de la voir douter autant. Mais est-ce que ça aurait été réaliste qu’elle soit sûre d’elle étant donné son passé (*tousse* Hunter *tousse*) ? Probablement que non. Apres tout, elle a vécu une expérience assez traumatisante. Et ce n’est pas tout, étant donné que toute sa famille la surprotège, la décourageant de faire quoi que ce soit de risque, ce qui ne l’a jamais encouragé à essayer ou avoir la confiance de le faire. J’aurais les mêmes arguments pour Aaron. Cela fait quelques années qu’il est dans l’armée, ou il prend soin d’autres soldats (5) et il a vécu des choses qui le marqueront à jamais. De même, il dit lui-même que son père qui l’a élevé est un homme de peu de mots. Dans tout ce contexte, cela fait absolument sens qu’il ait du mal à se confier. Ces deux personnages sont humains, avec leurs qualités et leurs défauts et c’est bien ce qui fait la force de leur histoire. On peut se retrouver dans Ruby, avoir envie de la secouer pour la faire réagir, être fier(e) quand elle s’émancipe enfin, être frustre(e) par le silence d’Aaron, se pâmer avec Ruby quand il dévoile enfin se sentiments.

En outre, ce que Mariana Zapata a parfaitement réussi, c’est l’alchimie entre ces personnages. Ils n’avaient pas spécialement envie de cela, mais ils se font rire, pleurer, ils se font confiance. Et une complicité s’installe à coup de références qu’eux seuls connaissent, de surnoms, de confidences. Tout est fluide et sans qu’ils ne s’en rendent compte, leur histoire d’amour a commencé. A aucun moment on ne remet en question leur histoire et s’ils devraient vraiment être ensemble. L’évidence s’impose d’elle-même.

Enfin, et je pense qu’il s’agit du plus gros point, c’est tout simplement l’écriture de l’auteur. Vous me direz, bien sûr, c’est évident, le livre est bien donc c’est bien écrit. Et je vous répondrais oui et non. On peut avoir une bonne histoire sans que l’écriture soit exceptionnelle. Cela ne veut pas dire que le livre en question est moins bien qu’un autre, mais je pense que cela vaut le coup de le saluer quand elle est particulièrement belle. Cela se traduit par de nombreuses choses. Lors de la partie épistolaire, chaque partie a son importance et apporte quelque chose, que cela soit les pseudos, les adresses emails ou même les objets des emails. Et quand nous rentrons dans une narration à la première personne, elle s’illustre avec des comparaisons et des tournures de phrases taillées sur mesure pour la situation. Il n’y a pas de généralités et c’est cette spécificité qui apporte tout son charme à la patte de l’auteur.

En conclusion, je ne peux que vous recommander ce livre!

Note : 4.5 sur 5.


(1) Il s’agit d’une indication pour savoir à quel point j’ai pleuré en lisant ce livre.

(2) Petit indice vous révélant à quel point j’ai eu envie de frapper quelque chose (ou quelqu’un) en lisant ce livre. Et si vous vous demandez d’où vient cette Penelope, je vous redirige vers la référence ici ou ici.

(3) Pour ceux qui ne connaissent pas le fluff, d’après le dictionnaire urbain, il s’agit de « fiction (mais plus utilisé pour les fanfictions ou les mangas) mignonne ou adorable. Une scène tellement mignonne qu’elle vous donne envie de serrer quelque chose dans vos bras. » Pour résumer, ce sont des morceaux de fiction particulièrement adorables qui vous donnent l’impression de guérir votre âme.

(4) Slow burn romance : autrement dit l’histoire ne commence pas directement sur une histoire d’amour. On les voit apprendre à se connaître, devenir amis et enfin devenir plus que ça.

(5) Je n’ai vraiment tout tout compris à son rôle, du coup vous m’excuserez pour le manque de vocabulaire spécifique et d’arguments plus développés.

(6) L’article contient des liens d’affiliation 🙂

2 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. Tu m’as donné trop envie de le lire 🙈 j’ai trop de livre à lire

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    1. nayamelba dit :

      Ahah et y’en a d’autres qui arrivent 😉

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